Quand semer les premieres salades ?

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Les salades appartiennent, pour la plupart, à une catégorie de plantes qui a besoin d’une certaine lu­minosité quotidienne pour fleurir. L’inflorescence des salades étant à éviter, il faut réduire leur temps d’ex­position à la lumière pour qu’elles développent une masse importante de feuilles. En été, lorsque les jours sont très longs, elles poussent rapidement et fleurissent sans former réellement de pomme. C’est un phénomène dont il faut tenir compte. La plupart des salades sont ainsi cultivées au printemps, en automne et en hiver. Les variétés à floraison inva­riable, dont la croissance n’est pas directement sti­mulée par une longue exposition à la lumière, sont cultivées en été.

Quand semer les premieres salades ?

Compte-tenu de la forte demande et de la courte période de production 50 à 60 jours pour les laitues et 90 jours pour les chicorées, les salades en général, et ces deux variétés très prisées en particulier, constituent un produit économiquement intéressant pour les maraîchers et les agriculteurs. Leur culture biologique est très répandue. Durant les saisons les plus froides, elles proviennent du sud de la France, d’Italie et d’Espagne, mais, aujourd’hui, la plupart des producteurs cultivent eux-mêmes les jeunes plants. Depuis 1996, selon la réglementation de la culture biologique, les jeunes plants repiqués doivent être issus de culture biologique et, à partir de l’année 2002, les semences utilisées ne pourront plus provenir de culture traditionnelle mais devront être exclusivement d’origine biologique.

Les salades avant de finir leur courses dans votre bol coupe salade bleu ont des graines qui sont plantées dans de petits pots, puis, 15 à 18 jours plus tard, les mottes sont transplan­tées au champ, qui doit être préparé. Le meilleur en­grais, constitué de fumier en décomposition, sera répandu au plus tard deux mois avant la plantation. Le sol est hersé, biné et ameubli. Les agriculteurs de produits biologiques redoutent les plantes secondaires. Pour lutter contre ces herbes indésirables, on brûle la terre avec du propane lorsque les plants de salade sont formés de 4 à 10 feuilles.

Cet­te méthode, efficace, présente l’inconvénient d’en­dommager les feuilles extérieures, mais le risque encouru est bien moins grand que celui causé, par exemple, par le binage. Celui-ci, en blessant la plante, favorise l’apparition de champignons. Les salades craignent le vent autant que le manque d’eau, et ont besoin d’être arrosées régulièrement. La laitue, espèce fragile, doit être coupée dès qu’el­le est mûre, tandis que la chicorée peut rester sur le champ 4 semaines après avoir atteint le stade de la récolte. Une fois cueillie, il faut la distribuer le plus rapidement possible au consommateur.

Comment conserver salade ?

Quel légume pourrait offrir plus de fraîcheur et de légèreté que la salade. Dans les pays méridionaux, elle est quotidiennement pré­sente aux repas, et ce depuis fort longtemps.

Les peuples du Nord en consomment toujours plus chaque année. Or, c’est presque le seul légume qui, cultivé selon les techniques tradi­tionnelles, renferme autant de produits toxiques, notamment les nitrates. On a consta­té que les espèces cultivées sous serres contiennent souvent deux fois plus de nitrates que celles issues de culture biologique. Il est donc important de ne consommer que des sa­lades de production biologique.

Constituées à 90 pourcents d’eau, les salades vertes sont très peu caloriques.

Les 10% restants apportent toutefois des éléments nécessaires à la santé : les feuilles surtout les feuilles extérieures sont riches en vita­mine C, en vitamines du groupe B et en provi­tamine A, dont la teneur diminue rapidement en allant vers le cœur de la salade. Les salades constituent par ailleurs une excellente source d’oligo-éléments : calcium, potassium et phos­phore pour les plus courants, mais aussi iode, cuivre, zinc et sélénium, ce dernier jouant un rôle de protection contre l’infarctus et le can­cer. Il vaut mieux ne pas consommer la laitue en trop grande quantité au déjeuner, car elle possède des propriétés calmantes et favorise le sommeil.

Combien de variete de laitue ?

Lolla Rossa

Belle variété italienne de laitue, rouge et frisée, à rosette peu fermée ; de plus en plus à la mode ; consommée dans les salades vertes composées ; saveur agréable, discrètement amère, au léger goût de noix.

Pissenlit

Fleur commune, prisée par la médecine populaire ; feuilles tendres et longues de teinte vert pâle à blanche ; haute teneur en huiles essentielles et en vitamine C ; sa­veur très piquante et légèrement amère.

Pourpier

Plante potagère sauvage d’origine très ancienne que l’on redécouvre aujourd’hui ; feuilles bienfaisantes, rondes et charnues, croquantes ; goût de noix ; relève la saveur de toute autre salade qu’elle accompagne.

Trévise

Variété de chicorée ; petite salade ferme aux feuilles rouges et blanches ; goût agréable marqué par une sub­stance amère dépurative ; belle salade qui entre dans la composition du mesclun ; conservation moyenne.

Roquette

Plante sauvage commune des régions chaudes dont les feuilles vert foncé évoquent, lorsqu’elle est cultivée en plein air, celles du radis ; saveur forte caractéris­tique, parfois épicée ; propriétés stimulantes.

Sucrine

Petite salade à floraison invariable ; cultivée l’été en Europe du sud en remplacement de la laitue ; vendue au poids ; saveur sucrée, légèrement âpre ; feuilles épaisses de consistance agréable.

Lolla Bionda

Feuilles très frisées de couleur vert jaune ; d’origine italienne, culture apparue après la Lolla Rossa à teinte rouge peu commune ; bonne conservation et goût légèrement âpre.

Laitue à couper

Souvent cultivée dans les potagers, variété précoce aux jeunes feuilles longues, dentelées et très tendres, dres­sées sans former de pomme ; les feuilles sont cueillies une par une ; saveur douce ; ne se conserve pas.

Romaine

Cœur entouré de grandes feuilles rigides de forme ovale et allongée, jadis liées ; teinte d’un vert soutenu ; goût fort et consistance croquante ; très appréciée dans les pays du bassin méditerranéen.

Cresson de fontaine

Plante potagère et médicinale (propriétés dépuratives) estimée dès le Moyen Âge ; culture traditionnelle en terrains semi-inondés, en Picardie et en Île-de-France ; saveur forte ; se conserve mal.

Feuille de chêne

Variété de laitue à couper, à pomme peu formée, dont les feuilles bordées de rouge évoquent le feuillage du chêne ; délicat goût de noix ; bonne dans les salades vertes composées ; se fane rapidement.

Scarole

Famille des chicorées ; feuilles extérieures vertes et fermes, cœur d’un jaune éclatant ; saveur légèrement amère ; la scarole, aux feuilles peu dentées, se conserve bien, tandis que la frisée est plus fragile.

Mâche (doucette, pomache)

Salade sauvage autrefois très répandue, à petites feuilles basses en rosette ; de plus en plus prisée aujourd’hui ; très riche en vitamines et en fer ; saveur délicate au goût de noix prononcé.

Laitue

La salade la plus consommée ; il existe une variante à feuilles rouges ; son goût neutre permet de la préparer cuite ou crue en salade ; flétrit rapidement.

Cresson alénois

Crucifère à fleurs blanches, à croissance rapide, qui at­teint en moyenne 50 cm de hauteur ; ne se conserve que quelques jours ; commercialisé en barquettes avec deux cotylédons verts ; saveur relevée ; stimule l’appétit.